Sécheresse hivernale….il est urgent de gérer autrement l’eau de pluie lorsqu’elle tombe !

(source : François Jobard – Météo France)

Tout le monde a constaté le manque de précipitations de ces dernières semaines alors que nous sommes en pleine période de recharge des nappes phréatiques. Le niveau actuel des ces nappes est en moyenne en dessous de la normale et les potentielles pluies du printemps n’y changeront pas grand chose car la végétation captera la majorité des ces précipitations. Le changement climatique risque d’accentuer ce phénomène et de le rendre « normal » dans nos régions. Les précipitations annuelles diminueront peut être légèrement dans le futur mais la pluie ne va pas disparaître.

Il est donc urgent de repenser notre mode de gestion de l’eau pour préserver cette ressource si précieuse.

L’impact le plus visible en terme d’économies d’eau se fera dans les domaines de l’agriculture et de l’industrie mais aussi au niveau des collectivités en charge de la gestion des réseaux d’eau potable (en réduisant les fuites), d’eau pluviale (gestion intégrée, déconnexion au réseau unitaire, désimperméabilisation des villes) et d’eau usée (réutilisation des eaux traitées en sortie de station d’épuration).

A petite échelle, au niveau de l’habitation et de la parcelle, chez le particulier, cette gestion des eaux doit également être adaptée au contexte actuel. Nous passerons ici les conseils de base concernant les économies d’eau au quotidien que tout le monde doit connaître (et appliquer ?!….).

Dans le cadre de son activité, notre bureau d’études HYDRO 41 intervient en majorité chez le particulier et en général pour 2 types de cas concernant la gestion des eaux pluviales :

1 –  les constructions neuves

2 –  les cas de désordres liés à des ruissellements ou infiltrations sur le bâtiment ou certaines zones du terrain

Pour le cas n°1, nous conseillons aux clients d’intégrer dès le départ la gestion des eaux pluviales dans leur projet afin d’adapter les aménagements prévus. Nous privilégions les solutions techniques (les moins coûteuses possibles) permettant l’infiltration d’une partie ou de la totalité des eaux de toiture et de ruissellements sur la parcelle. C’est le conseil de base, applicable dans la majorité des cas et qui devrait être automatique afin de participer à la recharge des nappes (mais aussi pour limiter les îlots de chaleur, préserver la biodiversité…). Ensuite, pour aller plus loin, il est également possible de valoriser les eaux de pluie (toiture seulement) pour divers usages (WC, machine à laver, nettoyage des sols, usages extérieurs). Pour cela, nous dimensionnons la cuve de récupération en fonction des besoins en eau, de la pluviométrie locale et de la surface récupérée.

Dans le cas n°2, la demande concerne en priorité la résolution d’un problème lié à des inondations ou infiltrations lors des fortes pluies. Nous préconisons alors un ou plusieurs ouvrages pouvant gérer ces eaux en s’adaptant aux contraintes de la parcelle. Généralement, le manque de place et/ou la faible capacité d’infiltration du sol, nous oblige à mettre en place une cuve de régulation qui se vide lentement à chaque pluie. Dans ce cas de figure, afin de transformer un problème en solution, nous évoquons la possibilité de récupérer une partie des eaux pour un usage domestique (présenté dans le cas n°1). Une cuve « double fonction » pourra alors gérer un volume lors de chaque pluie et également conserver un volume utilisable.

Dans les deux cas, il y a certes un investissement mais l’eau n’a pas de prix surtout pour les générations futures pour qui cette ressource sera encore plus précieuse.

 

 

 

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