Nous sommes intervenus en juillet 2020 pour la réalisation d’une étude de sol et de conception d’une filière d’assainissement traitant les eaux usées domestiques d’une habitation. Le client souhaitant un système de faible emprise au sol, le choix s’est porté sur un filtre compact + poste de relevage pour le rejet des eaux traitées vers 2 tranchées de dispersion équipées d’un trop plein au fossé pour les période très pluvieuse.
Nous sommes intervenus en janvier 2022 pour la réalisation d’une étude de sol et de conception d’une filière d’assainissement traitant les eaux usées domestiques d’une habitation semi-troglodytique. La surface disponible étant assez restreinte avec plusieurs niveaux de terrain et une forte pente, le choix s’est porté sur un filtre compact avec rejet gravitaire des eaux traitées vers un lit de dispersion (avec une traversée de route après un mur de soutènement de plus de 3 m).
Tout le monde a constaté le manque de précipitations de ces dernières semaines alors que nous sommes en pleine période de recharge des nappes phréatiques. Le niveau actuel des ces nappes est en moyenne en dessous de la normale et les potentielles pluies du printemps n’y changeront pas grand chose car la végétation captera la majorité des ces précipitations. Le changement climatique risque d’accentuer ce phénomène et de le rendre « normal » dans nos régions. Les précipitations annuelles diminueront peut être légèrement dans le futur mais la pluie ne va pas disparaître.
Il est donc urgent de repenser notre mode de gestion de l’eau pour préserver cette ressource si précieuse.
L’impact le plus visible en terme d’économies d’eau se fera dans les domaines de l’agriculture et de l’industrie mais aussi au niveau des collectivités en charge de la gestion des réseaux d’eau potable (en réduisant les fuites), d’eau pluviale (gestion intégrée, déconnexion au réseau unitaire, désimperméabilisation des villes) et d’eau usée (réutilisation des eaux traitées en sortie de station d’épuration).
A petite échelle, au niveau de l’habitation et de la parcelle, chez le particulier, cette gestion des eaux doit également être adaptée au contexte actuel. Nous passerons ici les conseils de base concernant les économies d’eau au quotidien que tout le monde doit connaître (et appliquer ?!….).
Dans le cadre de son activité, notre bureau d’études HYDRO 41 intervient en majorité chez le particulier et en général pour 2 types de cas concernant la gestion des eaux pluviales :
1 – les constructions neuves
2 – les cas de désordres liés à des ruissellements ou infiltrations sur le bâtiment ou certaines zones du terrain
Pour le cas n°1, nous conseillons aux clients d’intégrer dès le départ la gestion des eaux pluviales dans leur projet afin d’adapter les aménagements prévus. Nous privilégions les solutions techniques (les moins coûteuses possibles) permettant l’infiltration d’une partie ou de la totalité des eaux de toiture et de ruissellements sur la parcelle. C’est le conseil de base, applicable dans la majorité des cas et qui devrait être automatique afin de participer à la recharge des nappes (mais aussi pour limiter les îlots de chaleur, préserver la biodiversité…). Ensuite, pour aller plus loin, il est également possible de valoriser les eaux de pluie (toiture seulement) pour divers usages (WC, machine à laver, nettoyage des sols, usages extérieurs). Pour cela, nous dimensionnons la cuve de récupération en fonction des besoins en eau, de la pluviométrie locale et de la surface récupérée.
Dans le cas n°2, la demande concerne en priorité la résolution d’un problème lié à des inondations ou infiltrations lors des fortes pluies. Nous préconisons alors un ou plusieurs ouvrages pouvant gérer ces eaux en s’adaptant aux contraintes de la parcelle. Généralement, le manque de place et/ou la faible capacité d’infiltration du sol, nous oblige à mettre en place une cuve de régulation qui se vide lentement à chaque pluie. Dans ce cas de figure, afin de transformer un problème en solution, nous évoquons la possibilité de récupérer une partie des eaux pour un usage domestique (présenté dans le cas n°1). Une cuve « double fonction » pourra alors gérer un volume lors de chaque pluie et également conserver un volume utilisable.
Dans les deux cas, il y a certes un investissement mais l’eau n’a pas de prix surtout pour les générations futures pour qui cette ressource sera encore plus précieuse.
Nous sommes intervenus en septembre 2022 pour la réalisation d’une étude de sol et de conception d’une filière d’assainissement traitant les eaux usées domestiques d’un gîte en création. La surface disponible étant assez restreinte et le sol étant argileux et imperméable, le choix s’est porté sur un filtre compact + poste de relevage pour le rejet des eaux traitées vers un fossé.
Nous sommes intervenus en septembre 2022 pour la réalisation d’une étude de sol et de conception d’une filière d’assainissement traitant les eaux usées domestiques d’une habitation. La surface disponible étant assez restreinte et le sol assez perméable en surface, le choix s’est porté sur un filtre compact + poste de relevage pour le rejet des eaux traitées vers des tranchées de dispersion.
Nous sommes intervenus en novembre 2020 pour la réalisation d’une étude de sol et de conception d’une filière d’assainissement traitant les eaux usées domestiques de deux habitations. La surface disponible étant assez restreinte et le sol étant argileux et imperméable, le choix s’est porté sur un filtre compact + poste de relevage pour le rejet des eaux traitées vers un fossé.
Nous sommes intervenus en juin 2021 pour la réalisation d’une étude de sol et de conception d’une filière d’assainissement traitant les eaux usées domestiques d’une habitation. La surface disponible étant assez restreinte et le sol étant argileux et imperméable, le choix s’est porté sur un filtre compact + poste de relevage pour le rejet des eaux traitées vers le réseau EP.
Nous sommes intervenus dans le cadre d’un permis de construire d’une habitation en réalisant des essais de perméabilité ainsi que le dimensionnement d’une cuve de régulation suivie d’un lit d’infiltration équipé d’un débit régulé vers le fossé de la rue.
La cuve de 6000 L mise en place a une double fonction puisque la partie haute d’un volume de 3000 L se vide après chaque pluie vers l’ouvrage d’infiltration tandis que le volume de 3000 L restant en partie basse permet une alimentation en eau des WC et des robinets extérieurs à l’aide d’une pompe.
Réalisation d’une étude de sol et de conception pour la mise en place d’un système de traitement des eaux usées d’une guinguette et d’un club de voile au sein d’une base de loisirs. Compte tenu de l’usage intermittent et du type d’effluents à traiter, à savoir des eaux ménagères seules car il y a des toilettes sèches pour le public, nous avons préconisé un filtre planté de roseaux vertical suivi d’une une zone de rejet végétalisée pour les eaux traitées. Le filtre sera alimenté par un poste de relevage en eaux chargées avec une répartition en alternance des eaux sur les deux massifs de roseaux qui composent le filtre.
Travaux faisant suite à notre intervention du mois de janvier 2022 dont le but était d’étudier les différentes solutions techniques pour le traitement des effluents de plusieurs bâtiments comprenant des gîtes, une colonie de vacances avec restauration, une salle de réception et un logement privé.
Le filtre planté préconisé finalement par nos confrères d’Aquatiris est tout à fait adapté à ce genre d’usage caractérisé par des à-coups hydrauliques en fonction de la saison. Le rejet des eaux traitées se fait ensuite dans un fossé.